CHAMP LIBRE – stéphanie roland

08/02/24 – 19:30 – projections
 
Quatre artistes visuelles occupent les ateliers de POELP. Ponctuellement, le lieu proposera une carte blanche à chacune d’entre elles.
Pour la première édition de CHAMP LIBRE, Stéphanie Roland nous propose une soirée de projections de trois films, en partenariat avec SoundImageCulture.
Les projections seront suivies d’une discussion avec l’artiste et de la visite de son atelier.

Par le prisme de la photographie, du film, de l’installation, de la performance et de l’édition, l’artiste belge Stéphanie Roland sonde des formes d’impensés et des phénomènes invisibles ou opaques de la civilisation occidentale.

De l’histoire à la géopolitique, de l’astrologie aux neurosciences, sa pratique sillonne différents registres d’images et de récits. Ses films explorent des territoires imaginaires, physiques ou mentaux en marges — îles abandonnées, abysses, zones polaires — et adoptent d’autres points de vue susceptibles d’incarner les paradoxes visuels propres à ces entités invisibles qui influencent les systèmes politiques et économiques et le cours de l’Histoire.
 
« 𝘓’𝘢𝘣𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘪𝘧𝘪𝘢𝘯𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘣𝘭𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘳𝘢𝘤𝘰𝘯𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴. » Cette vérité constitue le prologue de 𝙋𝙤𝙙𝙚𝙨𝙩𝙖 𝙄𝙨𝙡𝙖𝙣𝙙, portrait filmique d’une île fantôme située au large des côtes chiliennes dont l’existence est controversée. La narration se complexifie avec la présence de trois naufragés d’un navire aux alentours du lieu hypothétique de l’île, rayée des cartes en 1935 avant de ressurgir avec l’avènement d’Internet. 𝘿𝙚𝙘𝙚𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙄𝙨𝙡𝙖𝙣𝙙 déjoue le spectaculaire du récit patriotique de l’expédition polaire belge en Antarctique (1897 – 1899) en révélant la part de déception de l’aventure et la perte de sens qui s’emparèrent de l’équipage demeuré treize mois prisonnier des glaces. Son essai filmique le plus récent, 𝙏𝙝𝙚 𝙀𝙢𝙥𝙩𝙮 𝙎𝙥𝙝𝙚𝙧𝙚 s’apparente à un voyage de science-fiction inversé vers le Point Némo, également nommé « pôle d’inaccessibilité ». Il met en scène la chute d’un objet spatial jusqu’à cette scène, cette zone isolée du Pacifique Sud où échouent les débris spatiaux. (extrait d’un texte de Marie Siguier, pour le programme Cinéma Prospectif, au Centre Pompidou)
𝘿𝙚𝙘𝙚𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙄𝙨𝙡𝙖𝙣𝙙 (2017, 13 min)
𝙋𝙤𝙙𝙚𝙨𝙩𝙖 𝙄𝙨𝙡𝙖𝙣𝙙 (2021, 23 min)
𝙏𝙝𝙚 𝙀𝙢𝙥𝙩𝙮 𝙎𝙥𝙝𝙚𝙧𝙚 (2022, 19 min)
 
Production: Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains
FILMS en VF ou multilingues, sous-titrés anglais + français

BAR ouvert dès 18h

www.soundimageculture.org/